Skip to content Skip to footer

Comment l’agriculture est bousculée par le numérique?

  • Par Sophy Caulier Publié le 17 février 2019

L’éclosion des start-up de l’agritech est censée faciliter la transition d’une agriculture intensive à une agriculture plus écologique.

Un drone survole le champ et transmet les données à l’ordinateur. L’exploitant consulte les résultats et décide de l’épandage, de l’arrosage, du désherbage. Les données, enregistrées dans l’ordinateur de bord du tracteur, serviront à piloter les opérations sur le terrain. Pendant ce temps, les vaches passent à la traite devant un robot. L’agriculteur sait qu’une bête va bientôt vêler, un capteur dans l’étable l’alerte dès les premiers signes.

Il surveille sa messagerie car il a demandé le prêt d’un équipement pour quelques jours sur la plate-forme d’échanges entre fermiers et attend impatiemment la réponse. Cela le dispenserait d’un achat coûteux qu’il ne rentabiliserait qu’à très long terme. Plus tard, il consultera son site de vente en ligne pour préparer les paniers que les consommateurs ou leurs groupements d’achat viendront prendre en fin de journée. Ces opérations font désormais partie du quotidien des agriculteurs et des éleveurs.

Elles ne sont plus réservées aux grandes exploitations et gagnent l’ensemble du secteur. Le numérique est partout, « de la fourche à la fourchette ». En témoigne l’espace Agri 4.0 du Salon International de l’Agriculture, qui ouvrira ses portes samedi 23 février à Paris. Créé en 2016, cet espace rassemble les innovations numériques dévolues au secteur. Cette année, il accueille 30 start-up qui proposent des solutions hautement technologiques : imagerie multi spectrale embarquée sur un drone (Airinov), logiciels d’analyse d’images à base d’intelligence artificielle et de machine learning (Dilepix), plate-forme de phénotypage haut débit (INRA), robot de désherbage (Naïo Technologies), etc.

D’autres jeunes pousses exploitent le numérique pour faciliter la mise en relation des agriculteurs entre eux ou avec leurs partenaires et leurs clients. On assiste à une véritable explosion des sites et des plates-formes : financement participatif (Agrilend), échanges de parcelles (EchangeParcelle), mutualisation des approvisionnements (Agriconomie), prêt/location d’équipements (WeFarmUp), achats en direct auprès des exploitants (Drive-fermiers.fr), partage de données (Smart Farmers)…


« L’agriculture numérique est une agriculture de la donnée »

L’adoption du numérique par le secteur agricole n’est pas nouvelle. Le recours à l’imagerie satellite pour le suivi des surfaces exploitées date de la fin des années 1980 et les tracteurs sont pilotés à l’aide d’un GPS depuis les années 2000. Mais le phénomène s’accélère. La disponibilité de nouveaux outils et de nouvelles technologies, le passage d’un modèle de production intensive à une agriculture de précision, le réchauffement climatique, l’évolution de la demande des consommateurs, tout cela conduit les agriculteurs à produire autrement. « L’utilisation du numérique accélère la transition agro écologique », explique Véronique Bellon-Maurel, Directrice du Département Ecotechnologies de l’Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture (IRSTEA) et Directrice de l’Institut consacré à l’Agriculture Numérique DigitAg.

Pour elle, « l’agriculture numérique est une agriculture de la donnée ». Ainsi, le programme Copernicus d’observation de la Terre et les satellites Sentinel mis en orbite progressivement depuis 2014 fournissent de nouvelles sources de données spatiales et temporelles de bonne résolution. S’ajoutent à cela les réseaux reliant les objets connectés, les capteurs sur les tracteurs ou les données météo. « Tout cela fournit un flux continu de données qui, analysées et modélisées, créent de nouvelles connaissances agronomiques », ajoute Mme Bellon-Maurel.

Le rachat de The Climate Corporation par Monsanto pour près de 1 milliard de dollars en 2013 a fait prendre conscience au secteur de l’importance prise par ces données. Ce bureau d’études américain, créé en 2006 par des anciens de Google, associe cartographie, météo et analyse des sols pour gérer les risques. Conjuguée aux données que possède Monsanto sur ces mêmes sols, l’application de Climate Corp doit aider les agriculteurs à améliorer le rendement de leur exploitation en leur prodiguant des conseils sur la localisation, la densité et le bon moment pour les traitements que leur vend, bien sûr, Monsanto ! « Les agriculteurs sont la catégorie socioprofessionnelle la plus connectée, 90 % d’entre eux sont connectés à Internet, 70 % ont une page Facebook et 30 % un compte Twitter », précise Florian Breton, fondateur de MiiMosa, plate-forme de financement participatif, et cofondateur de l’association ‘’la Ferme digitale’’.

« Pourtant, l’Europe ne représente que 15 % des investissements mondiaux dans les start-up agri-tech alors que les Etats-Unis reçoivent 70 % de ces investissements, ajoute l’entrepreneur. Il y a là un enjeu de souveraineté nationale. » Pour lui, il est fondamental d’investir dans l’agri-tech afin que les agriculteurs français ne soient pas obligés d’acheter leurs données et leurs produits à des sociétés américaines ou asiatiques. « Les capteurs des tracteurs, américains, transmettent les données aux semenciers, fabricants de produits phytosanitaires, eux aussi américains. Ils proposent des traitements aux agriculteurs français, basés sur des données qui appartiennent à ces mêmes agriculteurs ! », s’insurge-t-il.

Le fermier détecte les problèmes de façon précoce

La riposte serait un « portail numérique » qui ouvrirait les données à tous les agriculteurs. Au Danemark, 85 % des surfaces agricoles sont mises en données, lesquelles sont accessibles à tous les exploitants. En France, une vingtaine d’acteurs privés et publics ont créé la plate-forme technologique indépendante Api-Agro. « Pour que les agriculteurs ouvrent leurs données et les partagent, il va falloir les convaincre que cela les protège et qu’ils ont tout à y gagner », ajoute Véronique Bellon-Maurel. Au chapitre des gains, le confort arrive en tête.

L’automatisation et la robotisation diminuent la charge des agriculteurs qui sont alertés en cas de problème chez un animal ou de tentative d’accès et, ils n’ont plus besoin de tout faire eux-mêmes – traite ou mesure d’hygrométrie par exemple. Cela facilite aussi l’accès des femmes et des non-agriculteurs au métier. Un autre apport du numérique est la précision qui diminue les risques. Le fermier détecte les problèmes de façon précoce (manque d’eau, besoin de pesticides), il peut donc y répondre plus tôt.

« Il s’agit, par exemple, de ne pas pulvériser un produit de manière préventive mais de le pulvériser au bon moment, sur la bonne culture, en bonne quantité. Cette surveillance automatisée améliore la performance économique mais aussi la performance environnementale. Elle limite les actions à faible valeur ajoutée et contribue à améliorer la santé de tous », explique Aurélien Yol, Cofondateur et Directeur Technique de Dilepix. Cette start-up née en mars 2018 d’un transfert de technologies de l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA), propose une solution prédictive d’analyse des risques basée sur l’analyse d’images et l’intelligence artificielle. « Les agriculteurs font maintenant la différence entre “produire plus” et “augmenter ses marges”.

En agriculture de précision, on peut produire moins, avoir un moindre rendement mais faire plus de bénéfice, c’est-à-dire augmenter ses marges », explique Ariane Voyatzakis, Responsable du secteur agroalimentaire chez Bpifrance. La Banque Publique d’Investissement a investi 1,5 milliard d’euros en 2017 pour financer 6 000 entreprises du secteur agricole, soit en fonds propres, soit en prêts bancaires et en garantie. Ces entreprises sont des start-up, mais aussi des PME, des ETI et des grands groupes. Les projets financés concernent l’innovation dans tous les domaines, le numérique mais aussi la biologie, les biotechnologies et le bio contrôle qui développent des alternatives aux pesticides chimiques.

Mutualisation et partage favorisent l’intelligence collective

Le numérique favorise aussi l’apparition de nouveaux modèles de financement pour les agriculteurs comme le financement participatif, crowdlending ou crowdfunding, le troc, les échanges ou la location entre pairs. « Le secteur est très dépendant des banques et surtout d’une banque !, constate François Fromaget, Cofondateur d’AgriLend. Les agriculteurs ne font pas appel à d’autres investisseurs. Ils veulent rester maîtres de leur exploitation et la propriété du foncier est très ancrée dans le secteur.

Mais ils ont besoin d’investir lourdement pour transformer leur exploitation vers l’agriculture raisonnée, le bio ou pour diversifier leurs sources de revenus avec la méthanisation ou la cogénération, par exemple. » Sa plate-forme de financement participatif intervient sur des projets de transformation en complément des banques. L’argent provient de particuliers qui veulent « donner du sens à leur épargne » et investissent entre 50 euros et 2 000 euros. Au cours de sa première année d’exercice, en 2018, la plate-forme a financé neuf projets pour un montant moyen de 40 000 euros sur une durée de cinq ans, rémunérés entre 3 % et 7 %, selon le niveau de risque pour les épargnants.

Cette année, elle vise une vingtaine de projets d’un montant moyen de 70 000 euros. « Le moment est passionnant car l’agroalimentaire est au cœur des enjeux pour la planète. L’agriculture peut redevenir un secteur attractif ! », s’enthousiasme Véronique Bellon-Maurel. Cependant, le chemin est encore long et semé d’embûches. Plusieurs freins devront être levés et la question de la propriété et du partage des données devra être résolue. La société de capital-risque XAnge (groupe Siparex) a établi une cartographie des start-up agri-tech en France en 2017. « Aujourd’hui, on constate que le marché est toujours structuré de la même manière mais qu’il a atteint un plateau, car il manque de coordination et d’intégration.

Il faut un tiers de confiance et une plate-forme de mutualisation des données afin que l’ensemble soit cohérent », suggère Manon Gazzotti, analyste chez XAnge chargée du secteur agricole. D’autres acteurs de l’écosystème vont devoir évoluer, notamment les coopératives. Elles doivent à présent séparer leurs activités de vente de produits phytosanitaires et de conseil à leurs adhérents. Elles ont bâti leur modèle sur les données de leurs adhérents et ne sont pas enclines à partager ces données. Face à ces réticences, de nouveaux acteurs pour qui la mutualisation et le partage favorisent l’intelligence collective et donc la performance de tous apparaissent.

C’est le cas du cabinet conseil Valeur-Tech ou de l’association CoFarming qui regroupe une dizaine de start-up proposant des plates-formes numériques. La tendance à la mutualisation répond aux attentes de nombre d’agriculteurs qui aspirent à sortir de leur isolement et préfèrent le partage, l’abonnement ou la location à l’achat en propre. Le monde de la terre entre dans l’ère de l’usage.

POLITIQUE DE GESTION DES DONNÉES PERSONNELLES

PREAMBULE

La société AgroSfer est très attachée à la question de la gestion des Données Personnelles qu’elle peut être amenée à traiter via les solutions digitales qu’elle développe.

Le présent document a vocation à déterminer et partager les lignes directrices qui encadrent le traitement des Données Personnelles par AgroSfer.

Cette politique s’applique aux traitements de données mis en œuvre par AgroSfer en tant que responsable de traitement. Nous travaillons également à faire adhérer toute autre société avec qui nous collaborons à ses principes. 

La présente politique de protection des Données Personnelles peut être modifiée à tout moment. Dans ce cas, la nouvelle version sera communiquée aux Personnes concernées par tout moyen et leur sera automatiquement opposable.

 

DÉFINITIONS

Données Personnelles ou Données : Toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable (ci-après dénommée « Personne Concernée ») de façon directe ou indirecte, notamment par référence à un identifiant, tel qu’un nom, un numéro d’identification, des données de localisation, un identifiant en ligne, ou à un ou plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle, professionnelle ou sociale.

Responsable de traitement : La personne physique ou morale qui détermine les finalités et les moyens du traitement.

Sous-traitant : La personne physique ou morale, qui traite des données à caractère personnel pour le compte du responsable du traitement.

Destinataire : La personne physique ou morale qui reçoit communication de données à caractère personnel, qu’il s’agisse ou non d’un tiers.

Tiers : une personne physique ou morale, une autorité publique, un service ou un organisme autre que la personne concernée, le responsable du traitement, le sous-traitant et les personnes qui, placées sous l’autorité directe du responsable du traitement ou du sous-traitant, sont autorisées à traiter les données à caractère personnel.

Consentement :  toute manifestation de volonté, libre, spécifique, éclairée et univoque par laquelle, la personne concernée par le traitement de données personnelles accepte, par une déclaration ou par un acte positif clair, que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement.

 

LES DONNÉES COLLECTÉES

La présente politique de protection des Données Personnelles s’applique à l’ensemble des Données Personnelles traitées par AgroSfer en tant que responsable du traitement. Il peut s’agir des données concernant leurs salariés, les prestataires, les prospects, les clients, les utilisateurs d’une solution, les bénéficiaires d’une solution ou service, …

Acumen Network est susceptible de collecter des données telles que : photo ; prénom et nom de famille ; adresse de courrier électronique ; sexe ; numéro de téléphone ; adresse postale ; âge/date de naissance ; données de facturation ; prospection ; données de connexion ; profession ; participation ou affiliation à une association professionnelle ; informations sur l’activité professionnelle ; détails de performance de l’activité professionnelle ; …

 

LES PRINCIPES DIRECTEURS

Les Données Personnelles sont traitées par AgroSfer en suivant les principes de licéité, loyauté, transparence, proportionnalité. 

L’utilisation première des données est leur mise à disposition de la performance des solutions et services souscrits par les Personnes Concernées ou par un Client qui leur en fait bénéficier ; dans ce second cas, AgroSfer considère de bonne foi que le Client a récolté auprès des Personnes Concernées le Consentement nécessaire et préalable. 

Les Données Personnelles sont collectées pour des finalités déterminées, explicites et légitimes, et traitées de façon adéquate, pertinente et limitée à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont utilisées.

Les Données sont utilisées autant que faire se peut sous une forme anonymisée permettant d’éditer des statistiques ou tendances. Elles ne sont utilisées sous forme nominative que pour servir les intérêts directs ou indirects de la personne concernée. 

Les Données Personnelles sont conservées sous une forme permettant l’identification des personnes concernées pendant une durée n’excédant pas celle nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées.

 

INFORMATION DES PERSONNES CONCERNÉES

Lorsque des Données Personnelles relatives à une Personne concernée sont collectées auprès de cette personne ou auprès d’un tiers, le Responsable du traitement lui fournit notamment les informations suivantes :

  • L’identité et les coordonnées du Responsable du traitement
  • Les finalités du traitement auquel sont destinées les Données ainsi que la base juridique du traitement
  • Les destinataires des Données
  • L’intention éventuelle du Responsable du traitement d’effectuer un transfert de Données vers un pays extérieurs à la juridiction de la Personne Concernée
  • La durée de conservation des Données ou, lorsque ce n’est pas possible, les critères utilisés pour déterminer cette durée
  • Le cas échéant, la mise en place d’un mécanisme de profilage ou de traitement massif de données personnalisées
  • Le cas échéant, la source d’où proviennent les Données.

Dans la mesure du possible et sous réserve d’autres obligations légales ou contractuelles, ces informations seront communiquées au moment de la collecte ou au moment de la première communication avec la Personne concernée.

 

LES DROITS DES PERSONNES CONCERNÉES

Les Personnes concernées pourront faire valoir leur droit de demander l’accès aux Données, la rectification ou l’effacement des Données, la portabilité des Données à un Tiers, la limitation du traitement ainsi que de s’opposer au Traitement en en faisant la demande par courrier électronique à l’adresse suivante : contact@acumennetworkgroup.com.

Toute demande doit être claire, précise et justifiée et accompagnée d’une copie d’une pièce d’identité et réalisée conformément au cadre légal applicable.

Les Personnes Concernées pourront introduire une réclamation auprès des autorités :

APDP

L’Autorité de Protection des Données Personnelles  

Cotonou – République du Bénin 

Tél : +229 21 32 57 88 / +229 69 55 00 00

Ou à l’adresse https://apdp.bj/contact/

La Personne Concernée est informée qu’en cas d’opposition au Traitement ou si elle transmet des Données erronées ou fantaisistes, les services liés à la collecte des Données ne pourront pas être rendus, le Responsable du traitement ne pouvant en aucun cas engager sa responsabilité à ce titre.

De même si la Personne Concernée communique de donnée erronée pouvant induire dans le cadre de leur traitement des préjudices à Tiers, elle pourrait être poursuivie selon les dispositions légales en vigueur et en fonction des circonstances de son délit. 

Par ailleurs, la collecte de certaines Données peut être imposée pour une raison réglementaire ou contractuelle. La personne concernée est ainsi tenue de fournir les Données Personnelles sollicitées.

 

LES DESTINATAIRES DES DONNÉES 

Les Données collectées seront traitées par les salariés d’ AgroSfer qui sont habilités en fonction de leur poste à avoir accès et à traiter lesdites Données.

Dans certains cas, les données collectées pourront être traitées par des sous-traitants ou partenaires, ou par d’autres filiales de la société AgroSfer, et ce uniquement dans la limite nécessaire à l’accomplissement des tâches qui leurs sont confiées.

AgroSfer exige de manière stricte que ses sous-traitants ou partenaires traitent les Données Personnelles uniquement pour gérer les services qui sont à leur charge. AgroSfer demande également à ces prestataires ou partenaires de toujours agir en conformité avec les lois applicables en matière de protection de Données Personnelles et d’accorder une attention particulière à la confidentialité de ces données.

Les données pourront être communiquées par AgroSfer à l’administration, aux juridictions, aux services de l’Etat dans le respect des dispositions légales et réglementaires.

LE STOCKAGE DES DONNÉES

Les Données Personnelles sont stockées soit dans les bases de données d’AgroSfer soit dans celles de ses prestataires de services.

Dans certains cas, et principalement pour des raisons techniques, ces bases de données peuvent être stockées sur des serveurs situés en dehors du territoire d’activité d’AgroSfer.. 

A ce jour, les Données Personnelles traitées par AgroSfer sont stockées chez OVH dont la politique de gestion des Données Personnelles est décrite via le lien suivant : 

https://www.ovh.com/fr/protection-donnees-personnelles/ 

 

LA SECURISATION DES DONNEES

Les Données Personnelles sont traitées de façon à garantir une sécurité appropriée à l’aide de mesures physiques, techniques ou organisationnelles pertinente au regard des règles de l’art en la matière, y compris la protection contre le traitement non autorisé ou illicite et contre la perte, la destruction ou les dégâts d’origine accidentelle.

Selon les besoins, les risques, les coûts et la finalité de Traitement ces mesures peuvent inclure la pseudonymisation et le chiffrement des Données.

Chaque responsable de traitement met en place une procédure visant à tester, à analyser et à évaluer régulièrement l’efficacité des mesures techniques et organisationnelles pour assurer la sécurité du traitement.

En cas de violation des Données Personnelles, chaque Responsable du traitement fera ses meilleurs efforts pour adresser une notification aux autorités dans les meilleurs délais et, si possible, 72 heures au plus tard après en avoir pris connaissance.

Si cette violation des Données Personnelles est susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et libertés des Personnes concernées, le Responsable du traitement les en informera par tout moyen dans les meilleurs délais à moins que le Responsable de Traitement ait pris des mesures techniques de protection suffisante pour faire cesser cette violation.


TRANSFERT DES DONNÉES EN DEHORS DE LA JURIDICTION DE LA PERSONNE CONCERNÉE

AgroSfer est une entreprise béninoise.

Les Données Personnelles gérées par AgroSfer via ses activités sont hébergées chez OVH. 

En raison notamment de la dimension internationale des activités d’ AgroSfer  et afin d’optimiser la qualité de service, les communications d’information visées ci-dessus sont susceptibles d’impliquer des transferts de données à caractère personnel vers des pays autres que ceux des Clients, Bénéficiaires ou Personnes Concernées, dont les législations en matière de protection des données à caractère personnel diffèrent de celles du pays du concerné.

Pour les Personnes Concernées de nationalité européenne, en cas de Transfert dans un pays dont la législation n’a pas été reconnue par la Commission européenne comme apportant un niveau de protection adéquat au sens de la législation applicable à la Protection des Données,AgroSfer s’engage, dans la mesure du possible, à signer un contrat de transfert de données qui inclut les Clauses Contractuelles Types de l’UE telles qu’elles figurent dans la Décision 2010/87/UE de la Commission Européenne.